HISTOIRE
D'OUZOUER-LE-DOYEN

D’hermine à 3 fermaux de gueules ; au chef d’azur chargé d’une tête de crosse accostée de 2 étoiles, le tout d’or.

 Les mouchetures d’hermine et les fermaux (boucles de ceinture) rappellent les armes de la famille des Hayes qui posséda la seigneurie d’ Ouzouer le Doyen du XV° au XVII° s. (d’hermine à la fasce de gueules chargée de 3 fermaux d’or).

Le chef rappelle les armes de l’abbaye de Pontlevoy à qui appartenait l’église d’Ouzouer (d’azur à 2 crosses adossées accostées de 2 étoiles le tout d’or).

Château flanqué de pavillons assez pittoresques, fin XVI°, début XVII° siècle selon Launay a été amputé de ses tourelles en 1960 par la famille Lecoy qui le possède encore aujourd’hui.

Ces tourelles figurent sur les cartes postales du début de notre siècle. Leur destruction, vers 1960, a enlevé à la construction son originalité. Notons toutefois la présence d’un linteau sculpté au-dessus d’une porte moderne.

Parmi les seigneurs d’Ouzouer le Doyen, nous avons relevé : Bernard Doyen, vers 1190, famille Lancelin de Beaugency au XIII° siècle ; famille Deshayes, avant 1487 -après 1649 ; François Salomon d’Assée, 1691. La famille Lemercier en 1744 ; Zacharie-Louis Lemercier vend la seigneurie en 1784 à Anselme Crignon, sieur de Clesle, demeurant à Orléans, pour 83 000 livres ; cependant, les Lemercier continuent à occuper le château ; le 22 avril 1792, on accorde une indemnité à Mme et Mlle Lemercier << en raison de leur âge et de la modicité de leur fortune >> ; le 31 mars 1812, on vend aux enchères le modeste mobilier << garnissant le château >> et qui appartient à Mlle Lemercier. Se disent également seigneurs d’Ouzouer le Doyen : Galiot de Cambis, sieur de Soustelle, 1613, et Jeanne de Saux, dame de Mortemer, 1614.

 

Le Vieux Château

 

Parmi les seigneurs d’Ouzouer le Doyen, nous avons relevé : Bernard Doyen, vers 1190, famille Lancelin de Beaugency au XIII° siècle ; famille Deshayes, avant 1487 -après 1649 ; François Salomon d’Assée, 1691. La famille Lemercier en 1744 ; Zacharie-Louis Lemercier vend la seigneurie en 1784 à Anselme Crignon, sieur de Clesle, demeurant à Orléans, pour 83 000 livres ; cependant, les Lemercier continuent à occuper le château ; le 22 avril 1792, on accorde une indemnité à Mme et Mlle Lemercier << en raison de leur âge et de la modicité de leur fortune >> ; le 31 mars 1812, on vend aux enchères le modeste mobilier << garnissant le château >> et qui appartient à Mlle Lemercier. Se disent également seigneurs d’Ouzouer le Doyen : Galiot de Cambis, sieur de Soustelle, 1613, et Jeanne de Saux, dame de Mortemer, 1614.
Vers 1900 le propriétaire, Firmin Pousse, exploitait les terres qui constituaient une ferme de 150 hectares, considérable pour l’époque. Entre 1925 et 1930 cette propriété fut démantelée et achetée par divers exploitants agricoles de la commune : famille Fleury, Cornet, Mestivier, Neau, Communeau. Monsieur Aristide Neau acheta le château et les bâtiments.

BOUILLONVILLE

(1,500 km à l’est du bourg. Ferme, ancienne seigneurie)

On y mentionne un colombier dans l’acte de vente du 8 floréal an II (vendeurs : Louise Musset, veuve de jérôme Villecourt, et Marie-Anne Musset ; acquéreur : Ami-Claude Miron de Troyes. Il n’existe plus lors de l’établissement du premier cadastre. Cette seigneurie appartient à : Jean de Rohard, 1560 ; Anne de Rohart, épouse de Nicolas Leloup, 1623 ; Pierre Sublet , 1623 ; Jacques de Beauxoncles, 1661.

Dans le même hameau de Bouillonville, existait une autre seigneurie: le 10 novembre 1614, elle fut vendue par Jacques d’Angennes, évêque de Bayeux, et Jean d’Angennes, seigneur de Bretoncelles au chapitre Saint-Nicolas de Maintenon. M. Corneau en fit l’acquisition comme bien national le 24 mai 1791.

La plaine que bordait à l’horizon, comme un liseré bleu, la forêt de Marchenoir. Pas loin de là, un moulin à vent, haut perché sur son socle, tournait, tournait ses grands bras, comme pour me faire signe et me dire : dépêche-toi donc de venir me revoir ! il y a si longtemps que tu n’es venu jouer chez moi.

A 42 kilomètres de Blois, à 17 kilomètres d’Ouzouer le Marché, cette commune est limitée par Charray ( Eure et Loir ), Verdes, Semerville, Moisy, et Brévainvile à environ 30 kilomètres de la Loire, en limite nord du département du Loir et Cher, dans la Petite Beauce, altitude 130 mètres et sa superficie est de 1659 hectares.

En 2020, elle compte 250 habitants mais en 1901 elle en comptait 501, son maximum a été atteint en 1861, il y avait alors 538 Oratoriens.

C’est ainsi qu’on nomme les habitants d’Ouzouer et cela signifie : ceux qui prient (de orare, prier).
Pourquoi ce nom ? Cela vient de l’origine de la seigneurie qui fut d’abord une chapelle, puis un oratoire de l’abbaye de Pontlevoy.

L’église paroissiale de Saint-Pierre était en même temps monacale. Le prieuré dépendait de l’abbaye bénédictine de Pont-Levoy. Aucun document ne nous renseigne sur sa fondation. Nous savons seulement qu’au XIIe siècle il fut l’objet des largesses de la noble famille des Friaise, qui possédaient à la Ferté et à Charray de riches dommaines et qui, peut-être, en furent les fondateurs. Nous le voyons en pleine prospérité en 1170. Il semblait exister déjà en 1144. Il tomba en commende vers le milieu du XVIe siècle : il avait encore un prieur régulier en 1550. Au XVIIIe siècle, il était qualifié de prieuré simple. A cette époque, il l’était évidemment par la force des choses ; mais à l’origine, il était certainement conventuel, car alors il réunissait un certain nombre de moines , et à côté du prieur nous voyons le cellérier

Du prieuré dépendait la métairie de Saint-Pierre, avec 190 arpents de terre à la Ferté qu‘au Mée et à Ouzouer-le-Doyen. Le prieur percevait, en outre, une rente de 9 setiers de méteil sur le Moulin-Rouge et une autre de 3 setiers sur le Moulin d’Envau.

ANECDOTES DIVERSES.

Parmi les personnages notables de la Ferté à cette époque, nous voyons Pierre Rougeoreille : il était, en 1713, administrateur de l’Hôtel-Dieu. Une note de l’abbé Boisganier l’a rendu célèbre. Il y avait désaccord entre lui et le curé de Saint-Martin, M Chéreau. Voulant régler leur différend, ils chosirent pour juges MM. Escureul, curé de Romilly, et Gigou, curé d’Ouzouer-Le-Doyen.         

            Le 29 octobre 1707, tous s’assemblèrent dans la maison presbitérale de Romilly, et là il fut arrêté, du consentement desdittes parties, que ledit Rougeoreille payeroit au sieur Chéreau douze livres de principal et quelques frais cy-devant faits au siège de laditte Ferté où le différend avoit été porté et où il étoit pendant et indécis. On ne dit rien du fond de cette affaire, mais on pèse sur une circonstance qui avoit été relevée selon les apparences par ledit sieur Chéreau, curé. C’est que Rougeoreille, en parlant du sieur curé, avoit proféré publiquement et réîtéré plusieurs fois le mot de Bougre de curé. Donc pour l’expiation de cette injure, lesdits sieurs Gigou et Ecureüil, juges, condamnent ledit Rougeoreille à une amende de deux cierges de chacun demie-livre de cire blanche, qui devoient être exposés sur l’autel de la Sainte Vierge de l’église de Saint-Martin de laditte Ferté. Toutes les personnes assemblées, et Rougeoreille lui-même, signent le jugement dont le verbal est demeuré dans les paiers du temps du sieur Ecureüil.

LA FERTE EST ERIGEE EN DOYENNE RURAL.

Cependant depuis l’année 1697, date de la création d’un évêché à Blois, la Ferté-Villeneuil appartenait au diocèse de Blois. Le synode qui s’ouvrit en cette ville, le 5 septembre 1730, organisa d’une manière définitive l’administration de ce diocèse. Entre autres mesures, il décida l’établissement de seize doyennés ruraux. La Ferté-Villeneuil fut titulaire de l’un d’eux. Le doyenné rural de la Ferté-Villeneuil comprenait quatorze paroisses : Saint-Martin et Saint-Pierre de la Ferté, Ouzouer-le-Doyen, Verdes, Tripleville, Binas, Prénouvellon, Tournoisy, la Chapelle-Onzerain, Villamblain, Ozoir-le-Breuil, Membrolles, le Mée et Charray.

LA FERTE EST ERIGEE EN DOYENNE RURAL.

Cependant depuis l’année 1697, date de la création d’un évêché à Blois, la Ferté-Villeneuil appartenait au diocèse de Blois. Le synode qui s’ouvrit en cette ville, le 5 septembre 1730, organisa d’une manière définitive l’administration de ce diocèse. Entre autres mesures, il décida l’établissement de seize doyennés ruraux. La Ferté-Villeneuil fut titulaire de l’un d’eux. Le doyenné rural de la Ferté-Villeneuil comprenait quatorze paroisses : Saint-Martin et Saint-Pierre de la Ferté, Ouzouer-le-Doyen, Verdes, Tripleville, Binas, Prénouvellon, Tournoisy, la Chapelle-Onzerain, Villamblain, Ozoir-le-Breuil, Membrolles, le Mée et Charray.

RÉPARATION DES DEUX EGLISES

Cependant le prieur de Saint-Pierre, se voyant poursuivi, se décida à choisir, pour le représenter à la Ferté, Siméon Cochereau, notaire à Ouzouer-le-Doyen, fermier du revenu temporel du prieuré de Saint-Pierre. Le 4 juillet 1748 ; Siméon Cochereau, le curé de Saint-Pierre et deux maîtres maçons, comparurent devant le notaire de la Ferté au sujet des réparations. Il fut décidé qu’on détruirait le rond-point de l’église, qu’on le remplacerait par un chevet droit, et qu’on reconstruirait la sacristie du côté de l’Evangile.

Extrait : ESSAI HISTORIQUE sur la VILLE & CHATELLENIE DE LA FERTE-VILLENEUIL Par L’Abbé J. AUGIS

OUZOUER LE DOYEN

( 7 assemblées, 1591-1704 )

Paul Badaire, notaire à Ouzouer le Doyen, nous a conservé les procès-verbaux de six assemblées des habitants d’Ouzouer (1) : ces assemblées ont toutes eu lieu le dimanche, à l’issue de la messe ou des vêpres, devant la principale porte et entrée de l’église, à l’exception d’une seule qui s’est tenue au logis même du notaire. A l’une de ces assemblées, le 16 février 1681, cinquante-cinq habitants, dont treize femmes veuves, sont présents et reconnaissent avoir été entièrement remboursés chacun en son particulier de ce qui peut leur appartenir de la somme de douze cents livres, pour le remboursement des étapes des années 1676 et 1677.

            Le 30 juillet 1684, au contraire, neuf habitants seulement sont présents: ils font un marché avec Nicolas Lanqueusse, couvreur en tuiles et ardoises à Châteaudun, << pour remanier la couverture de l’église et la relater tout à neuf pour empêcher les dégâts que la pluie peut causer en ladite église >>. C’est encore pour des réparations, cette fois au presbytère, qu’eut lieu l’assemblée du 12 janvier 1681 : on transigea avec Pierre Gannery, curé d’Ouzouer, qui, moyennant une somme de trente livres a lui payée, consentit à faire lesdites réparations.

            Le 26 mars 1681, les habitants d’Ouzouer renoncèrent au legs qui leur avait été fait par Jean Maupillé, ancien curé dudit lieu, d’une grange et ses appartenances, sise audit bourg, à cause des charges trop grandes imposées le testateur.

            Les deux dernières assemblées sont relatives à des nominations d’homme vivant et mourant : le 1er        juillet 1685 ( seize habitants ), pour porter foi et hommage au seigneur de la Crotte, à cause d’un minot de terre labourable, assis en la paroisse du dit Ouzouer ; le 24 février 1704 ( trente-quatre habitants, présidés par Henri Jourdain, curé ) pour faire reconnaissance à françois-Salomon de Lassay, seigneur d’Ouzouer le Doyen et de Maupertuis << à cause de l’emplacement où a été construit l’église et la maison presbytérale dudit lieu, et de tous les autres héritages de la fabrique tenus à terrage, cens et rentes dudit seigneur.

 (1) Une assemblée du 21 octobre 1591 se tint devant Barthélemy Guichelin, notaire à Châteaudun ; il s’agissait de choisir un pionnier pour l’armée du Roi.

< Oratorium Dode > en 1114

< Oroer le Deen > en 1229

oratoire, chapelle : Doyen ou le Doyen, nom d’une famille connue dès le 12° en Dunois. Ancien diocèse de Chartres. Début 12° ; l’église appartient à l’abbaye de Pontlevoy.

OUZOUER LE DOYEN

Même étymologie. Cette commune tire son surnom d’une ancienne famille du Dunois, Doien, Doyen ou Daein (en latin : Decanus) connue dès la fin du 12° siècle.

Ouzouer le Doyen était situé sur la voie romaine de Blois à Châteaudu (le bailly) ou nostre lieutenant. Ce fonctionnaire avait pour logement la maison de la Baroyserie, qu’il tenait du seigneur en fief, foi et hommage De son office dépendait le droit de cens sur tout le village de Maillonville, paroisse d’Ouzouer-le-Doyen. Ce droit de cens lui rapportait annuellement la somme de quatre sols dix deniers, payables le jour de Saint-Avit.

En dehors de ces vassaux il y avait cinquante-six arrière-vassaux, qui relevaient indirectement de la seigneurie de la Ferté.

Le seigneur de la Ferté avait le droit de guet et de garde, c’est-à-dire que tous ses vassaux, tous ceux sur lesquels s’étendait sa protection, particulièrement sa protection militaire, lui devaient un mois de garde à son château.

Le nombre de ceux qui avaient à s’acquitter de ce devoir ayant varié selon les époques, il nous est impossible de le déterminer d’une manière précise. Nous trouvons, au commencement du XIVe siècle, huit personnages qui devaient la garde au château de la Ferté, à cause de leur droit d’usage en la forêt de Marchenoir.

D’après l’aveu de 1621, le droit de cens, sur les sujets de la châtellenie, se montait à 9 livres, 17 sols, 11 deniers tournois ; le droit de faîtage, à 8 livres, 12 sols. Le droit de cens n’a guère varié, les terres ne changeant pas il n’en est pas de même du droit de faîtage. En 1318 il valait 26 livres, 7 sols, ce qui nous prouve qu’au XIVe siècle il y avait à la Ferté trois fois plus d’habitations qu’au XVIIe .

Outre ces droits, le seigneur percevait annuellement sur diverses maisons et terres 25 livres, 14 sols, 3 deniers tournois, et, en plus, 8 setiers de blé, 8 setiers d’avoine, 34 chapons et 23 poules et demi.

Un droit d’avenage assez considérable était attaché à la seigneurie de la Ferté. Ce droit, qui consistait en la devance annuelle d’un setier d’avoine, s’étendait sur environ quatre-vingts feux de paroisses et villages de la Gahandière, Villecellier, Moisy, Maillonville, Ouzouer-le-Doyen, Heauville, La Touche de Romilly et Brévainville.

En 1371, ce droit valait cinq muids, un setier, une mine, un minot et deux boisseaux d’avoine. En 1376, il valait cinq muids, trois setiers et une mine d’avoine.

Ce droit d’avenage était une des plus anciennes redevances féodales. Il se nommait aussi droit de sauvement. Dans le principe, les laboureurs s’étaient mis sous la protection d’un seigneur voisin, assez puissant pour les défendre, eux et leurs récoltes, contre les déprédations des bandes de pillards. Ce seigneur, en échange d’une mesure de blé, d’avoine ou de vin, suivant les régions, s’engageait à être leur protecteur et leur sauveur.

La nef date du XII° siècle, mais avec réfection de son lambris, de fenêtres et de contreforts au XVI° siècle que fut reconstruit le choeur lambrissé, terminé par une abside à trois pans boiseries sculptées et mobilier 17/18°. Croix en fer forgé du cimetière.

Mobilier. – L’intérieur de l’église a reçu aux XVII° et XVIII° siècles toute une décoration de boiseries sculptées, peintes et ornées de diverses statues de saints (retables du maître-autel et des autels latéraux, revêtement de l’abside et choeur, table de communion, stalles, banc d’oeuvre, chaire, confessionnal) d’une exécution grossière, mais d’un caractère rustique assez pittoresque.

La croix du cimetière en fer forgé, supportée par une mince colonnette, peut dater de la même époque.

(1)  Confirmation des possessions de cette abbaye, 1144 .

La petite église d’Ouzouer-le-Doyen, située au centre du bourg, à la convergence des routes qui le traversent, et qui a encore à son pied le cimetière, n’est plus toute jeune, puisque sa nef date du XIIe siècle. Elle a appartenu à l ‘abbaye de Pontlevoy.

Elle a, bien, sûr, au cours des siècles, fait l’objet de travaux divers, et,en particulier, au XVIe siècle, il a été procédé à la réfection du lambris de la nef, de fenêtres et de contreforts.

Ce qui frappe lorsqu ‘on pénètre à l’intérieur de l’église Saint-Anne d’Ouzouer-le-Doyen, c’est sans doute avant tout sa voûte en bois, de même que la charpente soutenant le clocher qui est apparente dans la nef, en son milieu. L’église s’orne en outre de nombreux objets mobiliers inscrits à l’inventaire départemental supplémentaire des monuments historiques. Elle les a reçus au XVIIe et XVIIIe siècles: statues et statuettes, rétabIes, confessionnal en bois sculpté, chaire, calvaire , banc d’œuvre, table de communion, etc.

Extérieurement, sa couverture, qui est en ardoise, a été refaite en. 1890 et son clocher, qui avait été endommagé par la foudre. a été raccourci de moitié .voici une trentaine d’années.

DEJA, IL Y A 5 SIECLES…

Les travaux intérieurs du XVIe siècle sont déjà bien lointains, et c’est à peu près ce qui a ait été réalisé à l’époque qui doit être refait maintenant.

Les dégradations les plus apparentes sont, d’une part, celles de la voûte, dont le lambris est en piteux état, avec des lames de bois brisées ou manquantes ça et là, et d’autre part, le sol, où le dallage est usé, défoncé, et ne présente plus guère de surfaces pleines.

Aussi la municipalité a-t-elle pris la décision de. faire. procéder à la restauration de l’église, selon un projet qui a été adressé par. M. Cantais, architecte à Blois, et qui va être mis en application en deux tranches. Le montant global des travaux est de l’ordre de 470.000 F, somme lourde pour une commune de l’importance d’Ouzouer-le- Doyen, qui compte certes 1.630 hectares. de terres cultivables qui 1ui procurent quelques ressources, mais n’a que 270 habitants.

DEUX TRANCHES DE TRAVAUX

La commune espère obtenir une subvention du conseil général. Mais, en attendant, elle va pouvoir faire une première tranche de travaux, d’un montant d’environ 250.000 F, les financera elle-même pour 80 .000 F et à l’aide d »un emprunt auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations d’un montant de 170.000 F.

Cette première tranche va comprendre la réfection de la voûte (avec du bois de châtaignier) et de la charpente, l’assainissement des murs latéraux par la pose d’un drainage à leur base ; la réfection du dallage, et le remplacement des anciens bancs de prière.

L’appel d’offres pour cette tranche a déjà été lancé et les travaux pourraient débuter à la fin de l’année ou au début 1979. Ils rénoveront. très sensiblement l’intérieur de l’édifice, tandis que la tranche suivante, qui sera entreprise lorsque des crédits seront obtenus, portera sur les extérieurs: enduit des murs, entourage de pierre des fenêtres et vitraux.

L’EGLISE et L’ETAT

Séparation des Eglises et de l’Etat, système d’organisation des rapports des Eglises et de l’Etat, dans lequel les premières sont considérées comme des groupements de droit privé.

(En France, la séparation des églises et de l’état intervint le 9 décembre 1905 et mit fin au régime crée par le concordat (1) de 1801).

Les plus anciens concordats sont le concordat de Worms (1122), entre Calix II et henri V ; le concordat de 1516, entre Léon X et François Ier. Le concordat entre Bonaparte et Pie VIIn conclu le 15 juillet 1801, a réglé les rapports de la France avec le Saint-Siège, et de l’Etat avec l’Eglise jusqu’à la loi du 9 décembre 1905. Au XIXe et au XXe de nombreux concordats furent signés par les papes.

 Les réunions du Conseil Municipal au début du siècle se tenaient, avant la construction de la Mairie, à la Fabrique (2).

(1) Convention entre le Saint-Siège et un Etat souverain, réglant les rapports de l’Eglise catholique et de l’Etat.
(2) Conseil de Fabrique ou Fabrique, groupe de clercs ou de Laîcs qui veillent à l’administration des biens d’une Eglise.

SEANCE DU 12 DECEMBRE 1954

Distribution de lait aux enfants des écoles

Le Maire donne lecture de la circulaire préfectorale en date du 2 décembre concernant la distribution de lait et de sucre aux enfants des écoles. Après délibération, le Conseil Municipal décide de prendre à sa charge la distribution de lait pour le premier trimestre 1954-1955 et sollicite la subvention prévue à cet effet.

En 1850 L’école de garçons était située sur la route de Verdes, à l’angle de la route de La Bruyère, l’immeuble a été vendu par la commune à la banque du Crédit Agricole ensuite vendu à un particulier.

L’école des filles se tenait  dans la maison qui fait face à l’entrée de l’église. Les filles jouaient sur la place car il n’y avait pas de cour de récréation.

Session août 1897
Séance du 1er août 1897

Projet de construction d’une maison d’école de filles – emplacement.

Construction d’une classe de filles

Agrandissement de l’école de garçons

En 1938 une école de garçons vient s’ajouter à celle des filles ; de grands logements sont construits pour les instituteurs. Il y a alors 415 habitants à Ouzouer, ce qui fait quarante enfants pour deux instituteurs.

Inauguration du groupe scolaire d’Ouzouer le Doyen

Le 18 septembre 1938 ont été inaugurés les nouveaux bâtiments scolaires sous la présidence de monsieur Camille Chantemps, vice-président du Conseil

Jusqu‘en 1971 il y aura donc deux classes à Ouzouer, puis une seule associée au regroupement de communes de Moisy, Viévy le Rayé, Semerville, La Colombe et Ecoman

SEANCE DU 12 DECEMBRE 1954

Distribution de lait aux enfants des écoles

Le Maire donne lecture de la circulaire préfectorale en date du 2 décembre concernant la distribution de lait et de sucre aux enfants des écoles. Après délibération, le Conseil Municipal décide de prendre à sa charge la distribution de lait pour le premier trimestre 1954-1955 et sollicite la subvention prévue à cet effet.

SEANCE DU 12 DECEMBRE 1954

Vente de l’ancienne maison d’école

Le Maire expose qu’il y a lieu de se décider soit à vendre l’ancienne maison d’école, soit à la garder pour une transformation éventuelle. Par vote au bulletin secret le conseil décide de vendre l’immeuble. Les fonds seront affectés à l’aménagement d’un arsenal pour le matériel des pompiers.

SEANCE DU 22 NOVEMBRE 1957

Vente de la vieille école

Mr le Maire avise le conseil qu’il est saisi d’une demande d’achat de la vieille école par la Caisse de Crédit Agricole de Loir-et-Cher. Après délibération, le conseil se décide à l’unanimité pour la vente de l’école.

Construction d’un arsenal et vente de la vieille école

Le conseil municipal constate que l’arsenal pour le matériel d’incendie est dans état de grande vétusté et qu’il y a lieu d’en construire un nouveau. La vieille école étant libre et constituant simplement une charge pour la Commune, le conseil décide sa vente et affecte les fonds à la construction du nouveau arsenal.

SEANCE DU 17 JUIN 1959

Entourage du jardin de l’école

Monsieur le maire expose que l’entourage du jardin de l’école étant en très mauvais état, il y a lieu de prévoir une réfection.

Après étude du projet présenté, le Conseil Municipal décide d’entourer le jardin de l’école, par une clôture en maçonnerie surmonter d’un grillage.

Les travaux seront confiés à Mr Guaignier, Roger, maçon à Ouzouer le Doyen et à Mr Rétion, Robert, forgeron à Ouzouer le Doyen.

La dépense à prévoir est de l’ordre de 150.000 F pour la maçonnerie et de 50.000 F pour le grillage.

SEANCE DU 7 JUILLET 1960

Construction d’un garage pour les bicyclettes

Monsieur DESPREZ, conseiller municipal expose qu’il n’y a pas de garage pour les bicyclettes à l’école. Les enfants sont donc obligés de laisser leurs bicyclettes chez des particuliers. Il propose la construction d’un garage.

Le conseil municipal accepte.

SEANCE DU 29 JUILLET 1962

Distribution de lait aux enfants des écoles.

Comme les années passées, le Conseil Municipal décide de procéder dans les écoles à des distributions de lait aux enfants de moins de 10 ans au cours de l’année scolaire 1962-1963.

A cet effet il demande à Monsieur le Préfet l’ouverture des crédits nécessaires.

SÉANCE DU 29 JUIN 1965

Affectation des élèves de la commune au CEG de Morée

Monsieur le Maire fait connaître au conseil que la commune a été rattachée au CEG de MOREE à la rentrée 1965. Or la commune, dépendant à l’origine du CEG de MOREE avait été rattachée en 1963 à OUZOUER LE MARCHE.

Le conseil, d’accord avec les parents d’élèves, estime que ces changements nuisent aux enfants et demande le maintien de la situation actuelle.

SEANCE DU 17 AVRIL 1971

Constitution d’un syndicat à vocation scolaire

Monsieur le maire rappelle au conseil les points essentiels du projet de regroupement, sur le plan pédagogique, des écoles primaires de : Moisy, Ouzouer le Doyen, Semerville, La Colombe. Ce projet mis au point par Mr l’Inspecteur de l’Académie permettrait, s’il est réalisé, d’obtenir des avantages très sérieux sur le plan de la qualité d’aménagement et éviterait la fermeture de classes préjudiciable au bon fonctionnement des écoles.

Ce projet suppose une répartition des élèves en fonction de leur âge, entre les quatre écoles, donc essentiellement l’organisation d’un service de transport et, éventuellement la création de cantines scolaires.

La solution souhaitable pour assurer sur le plan matériel le bon fonctionnement des écoles dans ces conditions nouvelles serait la création d’un syndicat intercommunal à vocation scolaire.

Ce syndicat serait chargé principalement :

· de l’organisation d’un service de ramassage scolaire

· répondant exactement aux besoins des communes intéressées

· de la gestion des cantines scolaires pouvant être crées éventuellement.

Le Conseil municipal après délibération

1.décide de créer avec les communes de : Moisy, Ouzouer le Doyen, Semerville, La Colombe, un syndicat à vocation scolaire ayant pour but d’assurer le fonctionnement des écoles regroupées de : Moisy, Ouzouer le Doyen, Semerville, La Colombe.

2.propose que le siège de ce syndicat soit fixé à la mairie de Moisy.

3.décide que la durée de ce syndicat soit limité à 5 ans.

4.Propose que le syndicat soit désigné sous le nom de syndicat intercommunal à vocation scolaire de : Moisy, Ouzouer le Doyen, Semerville, La Colombe.

5.S’engage à voter les ressources nécessaires pour couvrir la part des dépenses incombant à la commune, indispensable au fonctionnement du syndicat.

6.S’engage à garantir les emprunts contractés par le syndicat.

7.Décide que les charges financières seront réparties comme suit : au nombre d’élèves de chaque commune.

Que les fonctions de receveur syndical seront exercées par Mr le Percepteur de Moisy.

1.désigne par vote à bulletin secret comme délégué de la commune d’Ouzouer le Doyen .

2.approuve le projet de statuts annexés à la présente délibération.

3.accorde au comité du syndicat que sera constitué tous pouvoirs pour prendre dans le cadre de la réglementation en vigueur, toutes les mesures nécessaires à la bonne gestion des intérêts du syndicat.

SÉANCE DU 13 FEVRIER 1973

Fermeture d’une classe

Le Conseil Municipal, après avoir pris connaissance de la lettre de Madame l’Inspectrice départementale de l’éducation Nationale, de la circonscription de Vendôme, l’informant du projet de fermeture d’une classe à Ouzouer le Doyen, constate avec regret la diminution des effectifs scolaires pour la rentrée 1973. Toutefois, il fait observer que la fermeture d’une classe aura des effets très sensible sur la gestion financière de la cantine. Les deux cantines, en 73, pour la Colombe et Ouzouer le Doyen, avec toutes deux très peu de rationnaires seront déficitaires.

Les budgets communaux des deux communes devront les renflouer si l’on ne veut pas trop exagérer le prix du repas (car les cantines sont autonomes). De plus si la classe de La Colombe était groupée à Ouzouer, des économies seraient faites sur le parcours du car, et les enfants seraient moins fatigués.

Le Conseil regrette sincèrement qu’il en soit ainsi, car la suppression d’une école dans une commune, même voisine produit inévitablement un effet psychologique bien normal.

Le Tramway D’Oucques à Châteaudun

A la fin du XIXe siècle, , il apparaissait que Blois n’était par relié directement au département voisin : l’Eure-et-Loir. Aussi des études étaient-elles commandées, mais aucune suite n’était donnée. La Chambre de Commerce de Loir-et-Cher remettait la question à l’ordre du jour dans sa séance du 10 juin 1904. L’urgence ne semblait pas être le souci principal des responsables. La DUP était prise le 31 octobre… 1910 (!) et c’est seulement en 1912 que la concession était accordée à M Lefèbvre. Une ligne électrique serait construite entre Oucques et Châteaudun.

Oucques aurait donc deux gares : celle de M Lefèbvre et celle du TLC de Blois à Ouzouer. N’aurait-on pu économiser cette double dépense ?…

Non seulement la ligne n’a pas pu entrer en service avant la guerre, mais encore ses rails ont-ils été démontés,  » requisitionnés  » par la 10e section des chemins de fer de campagne !

Après la fin des hostilités les rails étaient remontés et la ligne était ouverte le 15 mai 1921. Ainsi les villes de Blois et de Châteaudun se trouvaient reliées par une ligne de chemin de fer, avec changement de train à Oucques.

La section d’Oucques à Châteaudun devait avoir une vie encore plus courte que toutes les autres : douze ans et sept mois et demi, la fermeture de la ligne de Blois à Ouzouer la condamnant irrémédiablement. La ligne existait avant la guerre 14 mais les rails avaient été démontés sur réquisition pendant la guerre. Remontée en 1921, la ligne ne fonctionna que douze ans et sept mois. Elle fut fermée le premier janvier 1934. Les transports par camions avaient définitivement pris la place. La gare d’Ouzouer ne fut pourtant détruite qu’en 1992 .

Longue de 32 km, elle avait desservi  » La Pagerie « , Viévy-le-Rayé, Ecoman, Moisy, Ouzouer-le-Doyen, Charray, La Ferté-Villeneuil, Thiville. Son terminus se trouvait entre le boulevard Grindelle (du nom du maire de l’époque de la ligne du PO) et la gare de la ligne de Brétigny à Tours.

1880 – 1930 , L’âge d’or du tramway en Loir-et-Cher. L’état des routes, souvent très mauvais, interdisait une vitesse (relativement rapide); c’est pourquoi, dès la deuxième moitié du XIX siècle, commence dans le département la construction d’un réseau de tramways. Un véritable maillage allait modifier profondément la vie des ruraux, rapprocher des populations.Lamotte-Beuvron, Ouzouer-Le-Marché, Saint-Aignan, Montrichard, le tram allait pratiquement partout, permettant non seulement de relier Blois aux principales localités mais aussi de se rapprocher des départements voisins..

Des tramways à vapeur furent mis en circulation puis, au début du XX° siècle, des lignes électrifiées comme celle qui reliait Oucques à Châteaudun.

Une ligne construite pour relier Blois à L’Eure-et-loir. Décidés en 1910, les travaux ne commencent qu’à la veille de la Première Guerre mondiale mais le tramway n’entrera pas en service tout de suite. Alors que le conflit fait rage, les rails sont démontés, réquisitionnés par la 10° section des chemins de fer de campagne !. Dès la fin des hostilités, la ligne est reconstruite et officiellement ouverte le 15 mai 1921.

A Oucques il y avait deux gares, celle du tacot à vapeur qui conduisait jusqu’à Ouzouer-le-Marché. Pour aller vers Châteaudun, il fallait changer et prendre le tramway électrique.

Certains hivers, le tortillard avait bien du mal à gravir la côte verglacée de Pontijou.

L’été, le chauffeur et le mécano s’arrêtaient parfois au bistrot pour prendre un petit canon, il devait faire chaud devant la chaudière !..

Monsieur Philippe, se rappelle avec précision des wagons verts aux banquettes de bois inconfortables : Le tram électrique, c’était autre chose, il était chauffé et bien plus rapide. A l’intérieur, tout le monde se connaissait, on apprenait les nouvelles du pays.

La motrice de la compagnie T.E.L.C. s’arrêtait au moins deux fois par jour en gare d’Ouzouer-le-Marché. Les voyageurs de Moisy, Ecoman, Viévy-le-rayé, empruntaient aussi le tramway notamment pour aller au marché ou visiter des proches. On chargeait les sacs de grains et les animaux dans un petit compartiment, souligne Daniel Sautereau, retraité, qui revoit sans peine les joyeuses cohues des jours de fête.

La ligne d’Oucques à Châteaudun ne fonctionna guère qu’une dizaine d’années. Condamnée par le fermeture de la ligne Blois – Ouzouer-le-Marché, elle fut abandonnée en 1933. Les rails furent démontés, les gares transformées en entrepôts. L’autocar avait désormais le champ libre.

 Extrait d’un article de la Nouvelle République.

NOTE SUR LA LIGNE ELECTRIFIEE D’OUCQUES A CHATEAUDUN

Cette ligne à voie métrique des Tramways Electriques du Loir-et-Cher (TELC) longue de 33 km, reliait Châteaudun, chef-lieu d’arrondissement d’Eure et Loir sur la ligne PO Paris – Vendôme – Tours à la petite ville d’Oucques, noeud ferroviaire des Tramways à vapeur du Loir-et-Cher, dont elle prolongeait la ligne Blois – Oucques – Ouzouer le Marché. Elle desservait en Eure-et-Loir, Thiville, La Ferté Villeneuil et Charray, elle pénétrait en Loir-et-Cher où elle desservait Ouzouer le Doyen, Moisy, Ecoman, Vievy le Rayé ; il y avait aussi des haltes à Ninouville en Bapaume en Eure-et-Loir, et la Pagerie en loir-et-Cher.

Le tracé de cette ligne était parallèle à la route de Blois – Châteaudun (Nationale 824) mais le plus souvent en plate-forme indépendante et rarement en accotement. La ligne s’écartait de la grande route pour desservir Thiville et Ouzouer le Doyen, seule l’arrivée à Châteaudun était en chaussée.

1) Caractéristiques techniques:

– Longueur : 33 km, dont 15 km en Eure et loir.

– Voie de 1 m (rails 20 kg/m et broca 33 kg/m).

– Rayon des courbes hors des agglomérations de 100 m.

– Déclivité maximum 30 à 40 %.

– Gabarit de 2,30 m sur Châteaudun.

– Oucques (2 m sur le reste du réseau).

– Vitesse limite : 45 km/h, relevée plus tard jusqu’à 60 km/h dans certains cas.

– Electrification en courant monophasé 6 000 volts 25 périodes, suspension caténaire, prise de courant par pantographe.

2) Historique et exploitation :

Cette ligne a été déclarée d’utilité publique par Décret du 31 octobre 1910, approuvant la convention de concession à M. Charles Lefebvre du 5 octobre 1910.

Sa construction, retardée par la guerre, ne permettra l’ouverture à l’exploitation que le 15 mai 1921.

L’exploitation comprend un minimum de deux allers et retours quotidiens, en outre, des courses supplémentaires ont lieu certains jours (foires entre autres).

Durée du parcours : 1 h 20 à 1 h 30.

 » Bien que l’exploitation fut déficitaire, ces services étaient assez bien fréquentés, adaptés aux besoins de la région, et ne donnaient lieu à aucune réclamation importante. En outre, le matériel était très propre et bien entretenu, la vitesse commerciale honorable (30 à 40 km/h)  » (D’après les rapports de l’ingénieur du contrôle d’Eure-et-Loir).

Néanmoins, aucune étude sérieuse de modernisation, réorganisation, électrification vers Blois avec services directs ne fut présentée. Finalement, dès 1934, les trains électriques rapides et confortables seront remplacés par les autobus SGTD.

3) Matériel roulant :

Il était composé d’une partie du matériel TELC à savoir :

– Automotrices à bogies  » maximum de traction  » (2 x 60 ch) avec 1re et 2e classe, compartiments poste et fourgon. Matériel très moderne en 1913 et à la hauteur vers 1930.

– Remorques à bogies à plates-formes extrêmes ouvertes de 54 places. Comme pour les motrices, il s’agissait d’un matériel élégant et confortable. Ces voitures avaient été construites par les établissements Soulé.

– Divers wagons à deux essieux de 2,50 m d’empattement.

En outre, il a existé aux TELC une petite automotrice à deux essieux non réversible, équipée d’un moteur de 25 ch ; a-t-elle été utilisée sur cette ligne ? Les archives Départementales n’en font pas mention.  

Ligne d’Oucques à Châteaudun

Longueur   :

Loir-et-Cher        17046,00 m

Eure-et-Loir         15319,76 m

Total                     32365,76 m

D.U.P. le 31 octobre 1910 Ouverture  : 15 mai 1921 Fermeture : 1er janvier 1934.

L’origine de la ligne se trouvait au point de raccordement avec les T.L.C.en gare d’OUCQUES, mais une sta­tion indépendante était établie juste à côté de celle du réseau vapeur. Quit­tant OUCQUES en site propre, elle continuait alternativement en accotement et en déviation des D 6 et I.C. 3 pour desservir OUCQUES, VIEVY LE RAYE, ECOMAN. MOISY et OUZOUER LE DOYEN puis pénétrait en Eure-et-Loir par le G.C.  8 E et rejoignait CHARRAY, LA FERTE VILLENEUIL desser­vis en déviation, enfin arrivait à THIVILLE et CHATEAUDUN par le G.C. 8 A, à travers champ parallèlement à la ligne P.O. pour atteindre le pont du GC 31. Le terminus se trouvait entre le boulevard et la gare P.O.

1958 - Le château d'eau en fin de construction

Création du syndicat intercommunal d’eau potable, la construction du château d’eau

En liaison avec la DDE (Direction départementale des équipements ruraux) un syndicat d’adduction d’eau potable est fondé entre cinq communes : Brévainville, la Colombe, Semerville, Moisy et Ouzouer le Doyen. Son siège étant situé à la mairie d’Ouzouer, ce sera Monsieur Mestivier, alors maire de la commune, qui en sera le Président. Des administrateurs sont nommés pour chaque commune.

Il s’agit alors de construire un château d’eau de 45 mètres de hauteur dont le réservoir  contient  500 mètres cubes. Le forage du puits atteint 110 mètres de profondeur. Le réseau des canalisations en fonte est de 32 kilomètres ! il dessert environ  650 abonnés.

Le syndicat embauche un fontainier. À partir de 1977 et jusqu’en 1990 j’assume cette responsabilité ainsi que celle de la gestion financière assurée par le secrétariat de mairie d’Ouzouer et la perception.

En 1990 cette gestion intercommunale prend fin pour différentes raisons :

–  difficultés d’entretien du réseau qui vieillit,

–  manque de personnel disponible à Ouzouer,

–  pollution des nappes d’eaux profondes par les nitrates qui ont traversé les couches de terrains très filtrants, l’eau est devenue impropre à la consommation.

La solution trouvée par le Syndicat consiste à remettre la gestion de l’eau entre les mains de la SAUR, compagnie de gestion des eaux rurales et urbaines. Elle entretient le réseau et perçoit les redevances.

En 1997 le Syndicat affermé à la SAUR prend la décision, après étude des nappes, de faire un forage sur la commune de Moisy. Le réseau de distribution est  donc en partie modifié et l’eau distribuée est potable.